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Situation de la région Normandie

Amicale des Anciens d'ALSTOM
c
hez Monsieur Marcel DEGRUGILLIERS
16 impasse DIckmans
76610 LE HAVRE

Téléphone :  02 35 51 46 85

Animateur principal : Marcel DEGRUGILLIERS

Téléphone : 02 35 51 46 85

Portable : 06 09 47 07 80


La région regroupe les départements du Calvados, Eure, Manche, Orne et Seine Maritime.

Equipe d'animation Région Normandie


Robert CHOUQUET                        - Secrétaire
Jean COLIN                                      - Conseiler d'activités - Liaisons Province/Paris
Marcel DEGRUGILLIERS               - Animateur principal
Roland FAVIE                                    - Animateur principal d'honneur
Jean Claude LECOURTOIS          - Conseiler d'activités - Voyages - Visites - Liaisons Province/Paris
Renée LOUCHART                         - Contrôle de gestion -Animation - Réceptions
Jocelyne RAVETTA                          - Conseiller d'activités - Publications - Ordinateur - Animation - Réceptions
Claude REGNIER                            - Trésorier
Micheline MABILLE                         - Contrôle de gestion
Denis LAGAUNE                             - Conseiller d'activités
Eric BOUTTIER                                - Dépanneur informatique
 

Infos diverses Région Normandie


CE QUI NOUS RÉUNIT

L’appartenance au groupe ALSTOM et avant, pour beaucoup d’entre nous, à la CEM et TSA durant notre activité professionnelle et le désir de nous retrouver et de participer à des activités culturelles et de détente.


ACTIVITES

Chaque année, l’équipe organise de nombreuses activités qui sont ouvertes aux adhérents et adhérentes comme à leur conjoint :

       - Environ quatre voyages ou sorties d’une journée par an
       - Plusieurs activités récréatives ou de spectacle
       - Galette des Rois en début d’année, précédée d’un repas, et réunissant plus de 100 personnes
       - Assemblée régionale annuelle
       - Challenge de boules à l'automne

Programmes tenus à jour dans la rubrique "Loisirs" de ce site.


BULLETIN & NOTRE REGION

Actuellement, la région Normandie n’édite pas de bulletin particulier, les comptes-rendus de ses activités paraissant dans le Bulletin de l’Amicale édité par le Bureau National. Il est cependant envisagé qu’un bulletin spécial soit établi, et distribué avec les programmes d’activité.


NOTRE NORMANDIE

A un étranger qui me demanderait : " comment est-ce ton pays ? " je répondrais : si mon pays c'est la FRANCE chaque région qui la compose a son caractère propre et ma région c'est la NORMANDIE, elle-même pouvant se diviser en HAUTE et BASSE NORMANDIE assez différentes par leur relief et leur végétation mais très verdoyantes toutes deux.

La MER de la MANCHE, vue du ciel, s'étale à l'ouest et beaucoup de verdure à l'est. La grande langue du COTENTIN avec sa côte de granit déchiquetée au nord s'apparente plutôt à la BRETAGNE. Voici les plages du CALVADOS où eurent lieu le DEBARQUEMENT en 1944 et là-bas au-dessus un grand cimetière zébré de lignes de croix blanches.

Et, tout près, dans la saignée de l'ORNE, CAEN s'étend avec son CHATEAU, ses maisons d'après-guerre en pierre blanche les flèches de ses ABBAYES pointées vers le ciel. Poursuivant notre vol au-dessus du rivage on arrive vite à TROUVILLE-DEAUVILLE avec son CASINO, ses HOTELS CHICS d'allure normande, ses parterres fleuris.

Nous évitons les 240 mètres des deux cheminées de la Centrale EDF du HAVRE et découvrons ces milliers de " BOITES " bien alignées sur les parcs en bordure des bassins et canaux. Et tous ces points multicolores ? ce sont les milliers de voitures en attente d'embarquement.

Plus loin des PORTIQUES délestent un gros navire PORTE-CONTENEURS qu'on appelle : BOITES. Des chariots hauts sur pattes s'empressent de les emmener. Le CAR FERRY avec son panache de fumée s'apprête à rejoindre PORTSMOUTH.

Si on longeait la grande barrière crayeuse haute de 100 mètres des FALAISES ? C'est le littoral du département de la SEINE-MARITIME qui tombe à pic dans la mer. A chaque valleuse, genre de vallée qui coupe la falaise, une petite ville se blottit avec sa plage de galets : SAINT-JOUIN et le PORT d'ANTIFER avec sa DIGUE de 3,5 km pour accueillir les très gros pétroliers, date des années 1970. Malgré ses 320 mètres de long, il paraît minus ce SUPER-TANKER de plus de 500 000 t dont on pompe les soutes.

Et voici la Falaise d'ETRETAT avec son ARCHE magnifique accolée de son AIGUILLE, ses portes d'AMONT et d'AVAL que la mer a sculptées. Puis nous arrivons au-dessus de FECAMP, son port morutier que la PLAISANCE a envahi faute de pêche. L'élégante flèche de l'Abbaye BENEDICTINE se détache des maisons basses qui l'environnent. Est-ce un effet suggestif cette odeur d'absinthe ? Pas le temps de se laisser griser, le CHATEAU et la jolie promenade qui borde la plage annoncent déjà DIEPPE, la 3ème ville du département, pays de grand JEHAN ANGO navigateur du XVIè siècle.

Après un virage à 90° nous survolons quelques belles vallées et les forêts d'EAWY et de LYONS avec au loin la découpe des méandres de la SEINE. D'abord clairsemées les habitations se densifient, voici ROUEN. De nombreux clochers émergent de la brume sur la rive droite du fleuve. Coup de zoom sur les sculptures des Portails de la CATHEDRALE, puis sur la ravissante façade courbe de l'Eglise SAINT-MACLOU sans oublier ces Maisons à PANS de BOIS miraculeusement épargnées par les incendies de la dernière guerre. ROUEN, ville MUSEE s'éloigne.

Et, sautant de boucle en boucle l'argent de la SEINE, voici les deux tours blanches de l'Abbaye de JUMIEGES et la forêt BROTONNE à demi-encerclée par le fleuve qu'enjambe l'élégant PONT à HAUBANS. Toutes ces chaumières à COLOMBAGES entourées de vergers rose et blanc des POMMIERS et ces prairies d'émeraude composent un tableau magnifique. Des vaches aux grandes taches brunes continuent à paître sagement, les fesses face au vent qui s'est levé. Puis changement de décor. De la fumée à l'horizon, des flammes au bout des TORCHERES, des TOURS, des CHEMINEES, des vermicelles de tuyauteries. On vient de passer QUILLEBEUF charmante petite ville du bord de SEINE pour aborder la raffinerie de GRAVENCHON.

Nous survolons maintenant le tablier du Pont de TANCARVILLE, une prouesse technique d'il y a 45 ans. Au pied de cette falaise qui forme l'ancrage nord du Pont se jetait la mer il y a bien longtemps. Elle est à des kilomètres de là maintenant.
Le joli Pont de NORMANDIE fait luire ses haubans au-dessus du tablier, tandis qu'au-dessous un cargo remonte la SEINE. Encore de la fumée, des colonnes de distillation, d'énormes réservoirs. Pas de doute c'est GONFREVILLE-L'ORCHER. Filons - à cause de l'odeur - Passant au-dessus d'HARFLEUR où les " VOILES " de Victor HUGO ne descendent plus depuis belle lurette, nous sommes en vue du HAVRE.

Les alignements des immeubles signés PERRET ont rempli les vides creusés par les bombes sur les deux tiers de la ville. Longtemps décriés on leur trouve maintenant une certaine beauté. L'éclairage donné par des larges avenues n'est pas étranger à cela.

C'est là que la plupart d'entre nous ont vécu et travaillé pendant 35 - 40 ans. L'Usine et ses BATIMENTS sont toujours à la même place. Des conteneurs ont envahi les cours remplaçant les TRANSFORMATEURS et les DISJONCTEURS, mais ce n'est plus notre USINE. Notre seul lien reste l'AMICALE pour nous voir et nous rappeler notre jeunesse.

Avant d'atterrir nous suivons la grande courbe de la plage avec sa nouvelle promenade jusqu'à SAINTE-ADRESSE, refuge des AUTORITES BELGES pendant la GUERRE de 1914.

Au Cap de la HEVE, pointe du PAYS de CAUX, nous nous alignons, prenons la piste et c'est à OCTEVILLE que se termine le survol d'un coin de NORMANDIE.

Jean COLIN - le 1er mars 2003

Histoire de la pêche en Normandie
La pêche en Normandie tire ses origines des " Pêcheries harenguières " de la Manche apparues dès l'an 800 et restées importantes jusqu'à la fin du 16ème siècle.
Au début du 16ème les " terre-neuvas " se sont lancés dans la ruée vers la morue qui fera longtemps la richesse de FECAMP.
En 1817 un Américain Jeremiah Winslow attiré par les primes intéressantes offertes par le Gouvernement Français, s'installe au HAVRE pour pratiquer la pêche à la baleine. Grâce à lui et aux armateurs Lamotte et Boissière, LE HAVRE devient le premier port baleinier français. Une flotte de quarante baleiniers se livre à cette activité.
La Haute-Normandie a conservé :
- la pêche côtière à bord de Doris
- une pêche industrielle constituée de cinq chalutiers hauturiers
- une activité de salage saurissage qui trouve ses origines dans l'invention du saurissage du hareng par les
Normands bien avant le 12ème siècle et du séchage de la morue à partir du 16ème siècle.
Depuis les années 1950, la Haute-Normandie s'est tournée vers la savoureuse coquille Saint-Jacques.
Du 11ème siècle au 19ème siècle les " chasse-marée " acheminaient à bord d'attelages le poisson tenu au frais sous le varech.
Ainsi sous Louis XIV le poisson haut normand pouvait être dégusté à Versailles le lendemain.
Aujourd'hui, on utilise les moyens de transport frigorifiques.

Le saviez-vous ?
C'est en 1886 qu'une loi instaura officiellement que les lundis de Pâques et de Pentecôte seraient fériés ne faisant que confirmer une situation ancienne et bien acquise.
Après le long carême de 40 jours et la semaine sainte dite " peinseuse " nos ancêtres ressentaient un réel besoin de décompresser.
Après Pâques et la Pentecôte, ils avaient pris l'habitude d'ajouter des prolongations religieuses comme des pèlerinages ou sportives avec les fêtes de l'oiseau. La Pentecôte était placée sous le signe de la colombe en rapport avec la liturgie. Ce jour-là on lâchait des pigeons blancs. La fête de Pâques était placée sous le signe du perroquet appelé alors " papegeai " ou " papegai ". Ces fêtes duraient une semaine. Lorsqu'on réduisit ces prolongations, on tint à conserver le lundi férié.
On raconte que les Visitandines de Nevers ayant reçu un perroquet lui apprirent à chanter le Gloria et le Pater. L'oiseau faisait merveille, au point que les consoeurs nantaises, mourant d'envie de le voir, les prièrent de leur envoyer. Rien n'était plus facile. On confia " vert-vert ", c'était le nom du perroquet, à des bateliers qui lui firent descendre la Loire et le remirent aux nonnes nantaises, malheureusement au contact des convoyeurs, le perroquet avait appris des refrains paillards et bourrés d'injures qu'il s'empressa de débiter entre les murs du couvent.